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Archives départementales de la Côte-d'Or

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Novembre - Une généalogie mérovingienne sous la Restauration

Les Archives départementales viennent de faire l’acquisition d’un curieux document représentant un arbre généalogique consacré à la dynastie mérovingienne. De rares indices permettent de supposer qu’il a été confectionné probablement lors de la Restauration. Au-delà des débats traditionnels - où Mérovée, Clodion et Pharamond trouvent habituellement une place de choix - sur les origines connues ou mythiques de la dynastie, quel peut être l’intérêt de confectionner un tel document dans le deuxième quart du XIXe siècle ?

Et que pouvait bien faire cette généalogie royale dans les papiers de descendants du président Sadi Carnot ?

 

Les Archives départementales viennent de faire l’acquisition, à l’occasion de l’achat d’un lot de pièces diverses à une descendante du président Sadi Carnot (1837-1894), d’un document assez imposant (145 x 46 cm) et de bonne facture représentant, au premier abord, un arbre généalogique de la dynastie mérovingienne. Les informations à notre disposition pour en connaître l’auteur sont inexistantes. Le document était roulé dans un tube portant une étiquette au nom de la famille de l’épouse du Président, Cécile Dupont-White (1841-1898).

Les couronnes royales fermées et l’écriture laissent penser qu’il s’agit d’un manuscrit du XIXe siècle, très probablement à situer dans un contexte proche de la Restauration – clin d'œil de l’histoire puisqu’il est difficile de trouver, au XIXe siècle, une famille plus républicaine que la famille Carnot...

Le soin apporté à la réalisation de cette généalogie est une invitation à revenir à ce « premier Moyen Âge » et plus généralement sur ce « genre littéraire généalogique », longtemps considéré comme mineur par les historiens et les juristes. Il concentre pourtant des enjeux chronologiques et politico-idéologiques qui peuvent s’avérer, ici, révélateurs de l’auteur et du contexte au sortir de la période napoléonienne.

ADCO, 1J0 885ADCO, 1J0 885

 

Une première lecture attentive du document permet de constater son caractère hybride. L’auteur anonyme ne se contente pas d’exposer sobrement la transmission biologique de l’autorité royale et plus généralement la filiation de l’ensemble de la dynastie mérovingienne. Il s’emploie également, dans chaque vignette, à résumer en quelques lignes leur vie, leurs actes majeurs et, parfois, les circonstances de leur mort. Nous sommes ici fort éloignés de la sobriété des listes des rois du haut Moyen Âge, bien connues des médiévistes. Généalogies, listes de rois, annales sont autant de catégories artificielles créées par les historiens, mais toutes servent une narration de la transmission de l’autorité souveraine1 et nourrissent la quête de la légitimité du pouvoir : c’est le cas indéniablement pour notre document.

 

S’appliquer à reproduire une généalogie si ancienne au XIXe siècle pourrait paraître surprenant, mais pourtant le souvenir et le rappel de l’histoire de la dynastie mérovingienne servent déjà l’intérêt des capétiens depuis le XIe siècle, pour insister sur la continuité de la fonction royale, malgré les ruptures dynastiques, dont celle marquée par l’élection de 987. Depuis lors, Clovis (v. 466, 481-511) et ses successeurs sont présentés régulièrement comme des rois de France à part entière depuis le XIIIe siècle, jouissant d’une position privilégiée de « souverains de la première race » les liant aux origines de la monarchie, chrétienne, catholique et sacrée. Les Grandes Chroniques de France, rédigées sur commande de Louis IX et offertes au roi Philippe III en 1274, mettent l’accent sur Clovis et la continuité dynastique. Il y est précisé qu’il tient son royaume de Dieu, qu’il l’avait hérité de son père et qu’il l’a transmis à ses fils et on insiste sur le fait qu’il est le premier roi de France, victorieux et sacré. En 1621, le magistrat Jean Savaron n’hésitera pas à faire un pas supplémentaire en proposant de canoniser Clovis :

« Sainct Louys, dict Clovis, [qui] a servi d’exemple à Charlemagne, [fut le] premier chrestien et premier sainct de nos roys, qui a transmis jusques à vous son illustre nom de Louys, son tiltre de fils aisné de l’Eglise catholique, celuy de Très-Chrestien, son royaume, sa souveraineté, sa pieté, sa justice, sur lesquelles il a estably et affermy vostre monarchie ; enfin, pour avoir vescu sainctement, il a veincu fortement ses ennemis en ce monde et vit triomphant en l’autre »2.

Même si la démarche de l’érudit auvergnat est manifestement excessive et ne sera pas suivie d’effet, l’importance du mythe de Clovis ne sera pratiquement jamais démentie jusqu’au XVIIIe siècle où certains, tel Voltaire, vont commencer à insister sur sa barbarie et sa foi relative :

« Le jésuite Daniel, historien français qui déguise tant de choses, n’ose dissimuler que Clovis fût beaucoup plus sanguinaire et se souilla de plus grands crimes après son baptême que tandis qu’il était païen. […] Un citoyen moins coupable eût été traîné au supplice, et Clovis fonda une monarchie »3.

D’ailleurs Clovis avait été rapidement écarté au profit d’une figure mérovingienne plus chrétienne, celle de Childebert 1er (v. 497, 511-558), qui, contrairement à Clovis, s’est personnellement préoccupé de la conversion de ses sujets et de la christianisation des structures de son royaume au point que Venance Fortunat (v. 530-609) en constitua son éloge posthume :

« Maître de l’État, les yeux tournés vers le palais céleste, il fit de la gloire des pontifes son unique règle »4.

 

Clodion : estampe de Nicolas de Larmessin  (1690)

Clodion : estampe de Nicolas de Larmessin (1690) ; le roi, encore païen, porte comme armoiries imaginaires trois crapauds, que Clovis troquera (au XVe siècle !) pour des lis.

L’auteur de notre généalogie n’occulte évidemment pas Childebert, mais il n’évoque que ses actions militaires, probablement influencé par Grégoire de Tours qui, dès la fin du VIe siècle, entend faire de Clovis, premier roi baptisé, le fondateur de la dynastie. Cette perspective historiographique s’impose donc et se vérifie tout d’abord dans la description de Clovis, en position de de cujus, et qualifié d’emblée de « premier roi chrétien ». Le choix de l’auteur de notre document a le mérite d’éviter le principal écueil : celui de trop s’attarder sur la « préhistoire de la dynastie mérovingienne »5. Grégoire de Tours, évasif, ne facilite pas la tâche des historiens à propos des prédécesseurs de Clovis en se contentant de dire de Clodion que « certains prétendent que de sa lignée est sorti le roi Mérovée, de qui Childéric fut le fils »6, laissant ainsi libre voie à l’interprétation. Grégoire de Tours, qui peine à connaître précisément le grand-père de Clovis, aurait été bien embarrassé s’il lui avait fallu réciter ses aïeux jusqu’au septième degré de parenté, comme l’impose aux Lombards l’édit de Rothari de 643.

Les lignées royales du haut Moyen Âge sont généralement impressionnantes dans l’élaboration et la reconstruction de la mémoire des ancêtres, telle que la liste royale établie par Cassiodore en 530 des Amales, dynastie ostrogothique, qu’il fait remonter jusqu’à la dix-septième génération7. Au VIIe-VIIIe siècle, leur pouvoir s’affaiblissant, les Mérovingiens se doivent d’inventer des ancêtres, tel Pharamond, présenté pour la première fois comme un roi des Francs dans une généalogie anonyme du début du VIIe siècle. L’objectif est de remonter au moins au début du Ve siècle, pour affermir ainsi leur légitimité en soulignant la continuité dynastique. La mythologie sera également mobilisée par le pseudo-Frédégaire au milieu du VIIe siècle. Ce dernier affirme tout d’abord que les Francs sont les descendants de Priam, par son fils Friga et qu’ils se sont établis en Phrygie après la chute de Troie. Frédégaire développe ensuite l’idée que Mérovée est le fruit des amours entre la femme de Clodion et d’un monstre marin, le Quinotaure. Frédégaire propose un double récit des origines qui s’appuie sur des thèmes gréco-romains assurant aux Mérovingiens d’être à la fois les égaux des Romains, ayant avec Friga leur propre Énée, et par ailleurs propose un mythe apparemment maladroit se rapprochant du Minotaure et du mythe d’Europe.

BnF. Département des Manuscrits. Français 5616 (XVIe siècle), de Jean Franco, « Breviaire contenant la royale et tres anchienne lignée de la sacrée impériale et catholicque Majesté Charles cincquiesme (...) , fol. 20r.

 

Mythe de Troie et monstre nautique n’ont guère de place pour le rappel d’une dynastie très chrétienne : ils seront les premiers écartés des récits généalogiques. Pharamond demeure quant à lui, parce qu’il est considéré comme étant le premier roi de la dynastie, une contrainte structurale dont on ne pourra pas se passer au risque de fragiliser la monarchie8. Savaron lui-même continuera de l’évoquer dans ses travaux. Il est pourtant bien absent de notre généalogie, probablement parce qu’il serait malvenu au moment de la Restauration de conserver le symbole, encore repris à la Révolution, du roi élu tirant sa légitimation du consentement populaire à la royauté9.

Pharamond élevé sur le pavois par les guerriers francs en 417 Pierre-Henri Révoil et Michel Genod, « Pharamond élevé sur le pavois par les guerriers francs en 417 », 1841-1845.

 

Autre point remarquable mais néanmoins attendu de notre généalogie, celui de l’évocation des rois fainéants. Dès Sigebert II, « l’autorité royale commence à s’affaiblir », Clotaire III est « à la merci d’Ebroïn », ou encore Clovis III qui « ne fut roi que de nom », l’auteur de la généalogie s’efforce de démontrer la perte d’autorité des derniers rois mérovingiens, jusqu’à Childéric III, « proclamé roi dans la partie de la France que gouverne Pépin ».

Le Dernier des Mérovingiens (1883) par Évariste-Vital LuminaisLe Dernier des Mérovingiens (1883) par Évariste-Vital Luminais, Musée des Beaux-Arts de Carcassonne

 

Il n’y a en soi rien d’original car nous retrouvons ici tout le travail de sape d’Eginhard, au IXe siècle, dans sa Vita Caroli :

« La famille des Mérovingiens, dans laquelle les Francs avaient coutume de choisir leurs rois, est réputée avoir régné jusqu’à Childéric, qui, sur l’ordre du pontife romain Étienne, fut déposé, eut les cheveux coupés et fut enfermé dans un monastère. Mais, si elle semble en effet n’avoir fini qu’avec lui, elle avait depuis longtemps déjà perdu toute vigueur et ne se distinguait plus que par ce vain titre de roi. La fortune et la puissance publiques étaient aux mains des chefs de sa maison, qu’on appelait maires du palais et à qui appartenait le pouvoir suprême. Le roi n’avait plus, en dehors de son titre, que la satisfaction de siéger sur son trône, avec sa longue chevelure et sa barbe pendante, d’y faire figure de souverain […] L’administration et toutes les décisions et mesures à prendre, tant à l’intérieur qu’au dehors, étaient du ressort exclusif du maire du palais » (Eginhard, Vie de Charlemagne, 1, p. 9-11)

Cette perception de l’histoire mérovingienne va perdurer jusqu’à la IIIe République et même au-delà. Mais, comme le rappelle Régine Le Jan, « en même temps que l’historiographie carolingienne reconstruisait le passé proche, par le silence ou le discrédit, Charlemagne se créait un passé mythique en nommant ses jumeaux Louis et Lothaire, c’est-à-dire Clovis et Clotaire, et en faisant de son ancêtre Arnoul le petit-fils d’une princesse mérovingienne du VIe siècle »10. Cette princesse mérovingienne, Blithilde, est une invention qui permet d’affirmer que les Carolingiens descendent de Clovis. La continuité par le sang des deux dynasties royales est ainsi garantie et les Carolingiens se sont pas des usurpateurs.

Avec la Révolution, l’association de la dynastie mérovingienne à l’histoire de la Royauté et à l’Église sera fatale à l’intérêt porté à ces précurseurs de la monarchie. Il faudra attendre la Restauration pour voir renaître une sorte d’âge d’or du mythe de Clovis. Certains voient alors un parallèle à faire avec la période mérovingienne en assistant à la collaboration entre l’Église et la monarchie, dans un contexte comparable, celui d’une société fragilisée par les invasions ou par les conséquences de la période révolutionnaire. Le contexte est favorable à la restauration de la société chrétienne. Le retour en grâce de Clovis devra néanmoins se faire attendre. Louis XVIII, qui porte le nom de Clovis, ne l’évoque pas en préambule de sa lecture publique, devant les chambres et un parterre diplomatique des forces alliées, de la Charte constitutionnelle octroyée le 4 juin 1814. Pourtant Beugnot, l’auteur de ce préambule rédigé effectivement dans la précipitation, a bien l’intention de « renouer la chaîne du temps » en enracinant le nouveau pouvoir dans les traditions plus anciennes d’Ancien Régime, en évoquant pas moins de sept rois, dont quatre du Moyen Âge, pour banaliser les apports révolutionnaires : Louis le Gros, saint Louis, Philippe le Bel, Louis XI, Henri II, Charles IX, et enfin Louis XIV. De la période mérovingienne n’est conservée que l’évocation des assemblées guerrières pour faire accroire que la chambre des députés de la Charte de 1814 est en vérité un acquis de la monarchie depuis les origines.

La monarchie terminera de « renouer la chaîne des temps » avec le sacre de Charles X. Ce dernier souhaite être sacré à Reims :

« Là, prosterné au pied du même autel où Clovis reçut l’onction sainte (...) je renouvellerai le serment de maintenir et de faire observer les lois de l’Etat » 11.

Le tableau du baptême de Clovis de Jean Alaux, commandé en 1822 par l’État, viendra fort à propos soutenir « l’antique et sainte alliance de la religion et de la royauté » lorsqu’il sera présenté à Reims pour la première fois à l’occasion du banquet donné à l’archevêché pour le sacre de Charles X le 29 mai 1825. La Chambre des pairs s’est montrée, quant à elle, enthousiaste à l’idée de réintroduire cette cérémonie du sacre :

« La France de Clovis et de saint Louis se retrouvera dans la France de Charles X et la restauration de la monarchie semblera l’anniversaire de sa fondation. On y verra le successeur de Clovis recevoir l’onction sainte des mains du successeur de saint Remy et attester le même Dieu à la face des mêmes autels »12.

Notre document, bien qu’anonyme et non daté, semble donc bien s’inscrire dans ce contexte général où la dynastie mérovingienne reprend une place de choix dans l’histoire pour cette France conservatrice et chrétienne du XIXe siècle. La dynastie se réduit néanmoins principalement à Clovis selon des arguments conservés et parfaitement relayés, bien plus tard, par le général de Gaulle :

« Pour moi, l’histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L’élément décisif pour moi c’est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l’histoire de France à partir de l’accession d’un roi chrétien qui porte le nom des Francs »13.

Le baptême de Clovis. Jean Alaux, 1825« Le baptême de Clovis ». Jean Alaux, 1825, Musée des Beaux-Arts de Reims.

 

La messe célébrée le 8 juillet 1962 à la cathédrale de Reims en présence de Konrad Adenauer et Charles de Gaulle pour sceller la réconciliation franco-allemande est un événement marquant comme temps de fondation de l’histoire européenne. Elle l’est aussi dans la nouvelle dimension alors accordée à la dynastie mérovingienne et à Clovis, s’inscrivant désormais dans une histoire de l’idée européenne : la recherche de leur romanité et de leur latinité dans un espace franc est une manière de proposer un modèle franc de l’Europe qui ne sera pas nécessairement suivi ni adopté de manière identique par les recherches allemande et française.

Konrad Adenauer et Charles de Gaulle dans la cathédrale de Reims, le 8 juillet 1962Konrad Adenauer et Charles de Gaulle dans la cathédrale de Reims, le 8 juillet 1962.
Crédit : AFP/Archives

 


1 William Trouvé, Les listes de rois du haut Moyen Âge occidental. : Origines, diffusions, usages (Ve-ca. XIe s.), thèse, Histoire. Université d’Angers-Universidad de Santiago de Compostela 2019, p. 274, p. 26.

2 Jean Savaron, De la saincteté du roy Louys, dict Clovis, avec les preuves et autoritez et un abrégé de sa vie et de ses miracles, Paris, 1622, p. 4 et 18-26. V. Chantal Grell, « Clovis du Grand Siècle aux Lumières », Bibliothèque de l’École des chartes, t. 154, 1996, p. 173-218.

3 Voltaire, Essai sur les moeurs, chap. XI, éd. R. Pomeau, Paris, 1963, 2 vol., t. I, p. 306.

4 Venance Fortunat, Carmen II, 10, v. 23-24. (éd. et trad. M. Reydellet, t. I, p. 67).

5 Étienne Renard, « Le sang de Mérovée. “Préhistoire” de la dynastie et du royaume mérovingiens », dans Revue belge de philologie et d’histoire, tome 92, fasc. 4, 2014. Histoire médiévale, moderne et contemporaine Middeleeuwse, moderne en hedendaagse geschiedenis, p. 999-1039.

6 Grégoire de Tours, Libri historiarum X, II, 9, éd. Bruno Krusch , Wilhelm Levison, Hanovre, 1951 (MGH, ssRm, I/1), p. 58 : « De huius stirpe quidam Merovechum regem fuisse adserunt, cuius fuit filius Childericus ».

7 Magali Coumert, « L’identité ethnique dans les récits d’origine : l’exemple des Goths. Identité et ethnicité : concepts, débats historiographiques, exemples, IIIe-XIIe siècle », 2004, p. 49 à73. hal-00628118.

8 Henri Duranton, « Les contraintes structurales de l’histoire de France : le cas Pharamond », Synthesis 4, 1977, p. 153-164.

9 Jelle Koopmans, « À l’ombre de Pharamond : la royauté élective », Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 20 | 2010, 135-143.

10 Régine Le Jan, « Conclusion – La mémoire des Mérovingiens », Régine Le Jan (éd.), Les Mérovingiens. Paris, Presses Universitaires de France, 2015, p. 121-122.

11 Archives parlementaires de 1789 à 1860, éditées sous la direction d’Émile Laurent et Jérôme Mavidal, 2e série, 1800-1860, Paris, t. XLII (1879), p. 578.

12 Archives parlementaires de 1789 à 1860, éditées sous la direction d’Émile Laurent et Jérôme Mavidal, 2e série, 1800-1860, Paris, t. XLII (1879), p. 590 ; cité par Christian Amalvi, « Le baptême de Clovis : heurs et malheurs d’un mythe fondateur de la France contemporaine, 1814-1914 », dans Bibliothèque de l’école des chartes. 1989, tome 147, p. 583-610, notamment p. 586.

13 Edmond Pognon, De Gaulle et l’histoire de France : trente ans éclairés par vingt siècles, Paris, 1970, p. 30.

 

 

Alexandre JEANNIN
Professeur d’histoire du droit à l’université de Bourgogne
(CREDESPO)

 

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