archives.cotedor.fr

Archives départementales de la Côte-d'Or

Notre site internet vient d'évoluer, notamment pour rendre plus claire la présentation des résultats des recherches (toujours plus abondants à mesure que nous ajoutons de nouveaux inventaires). Il est possible que ces résultats ne soient plus cliquables sur votre écran. Pour résoudre cette difficulté, il faut taper ctrl+maj+suppr pour accéder au menu permettant de vider le cache. Pour votre téléphone, ou si cela ne fonctionne pas, il suffit, pour trouver la procédure, de rechercher "vider le cache", suivi du nom de votre navigateur, sur votre moteur de recherche favori.

Vous êtes ici : Archives départementales de la Côte-d'Or /

Mars - Il y a 630 ans : le duc Philippe le Hardi fonde la Chartreuse de Champmol

une_032015_003Le 15 mars 1385, le duc de Bourgogne fonde à Champmol, près de Dijon, un couvent de l’ordre des Chartreux (fondé par saint Bruno trois siècles auparavant, en 1084) consacré à la «  benoiste Trinitez ».

Dans le préambule de l’acte dont les Archives départementales de la Côte-d’Or conservent et présentent l’original, « Philippe, filz de Roy de France », souligne la « povreté » et la « vie contemplative » des frères de la Chartreuse, qui prient nuit et jour pour le « bon estat du bien publique et des princes qui en ont le gouvernement ». Voulant remercier Dieu de sa protection dans les « perilz » qu’il a affrontés, il fonde un « couvent » de 24 moines sur ses terres, et le dote de revenus : du bois à prendre dans les forêts de Champmoron et de Haute-Serve ; du sel à prendre sur les salines de Salins ; une rente annuelle de 1500 livres tournois.

En réalité les travaux de construction avaient commencé avant 1385, mais l’acte leur donne une impulsion décisive. En quelques décennies, ce couvent devient non seulement la nécropole ducale mais aussi le chef-d’œuvre que nous font regretter les beaux restes connus mondialement, notamment le Puits de Moïse et les tombeaux des ducs désormais conservés au Musée des Beaux-Arts.

L’acte solennel, écrit en français sur parchemin, porte la ratification du duc et de la duchesse Marguerite de Flandre. Leurs deux sceaux ont disparu : seules les incisions dans le revers du parchemin en rappellent le souvenir.


> Voir le document grand format