Printemps des Poètes 2022 : l'éphémère (page 9/13)
Mon cher papa, voici ta fête (début du XIXe siècle)

ADCO, 14 J 50

 

Il ne s’agit pas ici du poème des écoliers des XXe-XXIe siècles pour la fête des pères, instaurée dans les années 1950, mais bien de la fête (du saint patron) du père. Les enfants adressent collectivement à leur père ces huit octosyllabes plein de bons sentiments : célébration, prière, amour (deux fois), désir, promesse, contentement, le tout semé de fleurs (deux fois aussi). La répétition du « semer de fleurs », au dernier vers est, au choix, une erreur ou un indice pour les psychanalystes…
Ces sentiments sont la réciproque de ceux qu’expriment Victor Hugo à l’égard des enfants dans son poème Lorsque l’enfant paraît, écrit en 1830.

 


Mon cher papa voici ta fête
Nous venons pour la célébrer
Et te prier de nous aimer.
Ce desir occuppe nos têtes.
Nous promettons a notre tour
De te contenter a l’envie ;
Et puissions-nous par notre amour
Semer de fleurs (semer de fleurs) toute ta vie.

 

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