Ce poème à trois strophes, cette chanson à trois couplets célèbre le vin, sur un papier bleu et avec une écriture caractéristiques de la fin du xviiie siècle. Ici les dieux sont convoqués par un buveur plus goguenard que sublime. Le poème se termine par la visite impromptue de Mars à Vénus, que Vulcain voit sans s’émouvoir : le cocu potentiel, plutôt que de molester l’amant, prend le parti de la bonne humeur : « Il rit, il boit, il fume ». Chanson gaillarde, poème d’auberge…
Cet Olympe burlesque tient plutôt de Jacques Offenbach que de Jacques-Louis David.
J’ai toujours, Baccus, Champagne divin Mars, un beau matin, |
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