- Présentation
- Le pape confirme la fondation ducale
- La pierre dont on fait les prophètes
- Auto-donation
- Un chartreux caché dans une lettre
- Unions spirituelles avec d'autres ordres religieux
- Pas de femme à la chartreuse !
- Charles-Quint confirme les privilèges de la chartreuse
- Dîner maigre avec les moines de Saint-Bénigne
- Louis XIV exempte les chartreux du logement des gens de guerre
- Requête au prieur général pour la construction de deux nouvelles chapelles
- Coup de couteau au potager
- Les vignes de messieurs les vénérables
- Sur la route de Dijon : le clos des chartreux
- Flotter le bois sur l'Ouche
- Le plan d'un microcosme vivant en autarcie
- Avant le "Pauvre diable" : la maison du coin du miroir à Dijon
- Avant les jardins familiaux : l'Étang l'Abbé
- Quatre siècles de chartreux
- Les contrats des chartreux remis à la municipalité
- Pour 200.000 livres
- Le cadastre napoléonien : gros plan sur une démolition
- L'Étang-L'Abbé est devenu le vivier de l'asile d'aliénés
- Ultime souvenir de saint Bruno
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Henri Bellechose, Retable de Saint Georges avec un moine chartreux aux pieds du crucifié, milieu du XVe siècle. Dijon, Musée des Beaux-Arts (provenant de la chartreuse). |
Déjà prêtre à Tart-le-Haut, Raymond Parisot se donne, avec ses biens (« moy et tous mes biens ») à la chartreuse, « pour doresenavant estre et demourer en l’aveu, gouvernement et administracion » des religieux. En échange les chartreux doivent l’entretenir jusqu’à sa mort et l’enterrer ensuite dans leur cimetière.
Raymond Parisot devient ainsi l’un de ces « frères donnés » ou oblats, familiers de la communauté et demeurant dans l’enclos ; sans être astreint aux rigueurs de la règle, il veut finir sa vie à l’ombre des chartreux. L’ordre cartusien accueille aujourd’hui encore des donnés.
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29 juin 1416
46 H 776/1