Quand les chartreux habitaient la Chartreuse (page 15/23)
Le plan d'un microcosme vivant en autarcie

 

 

Le réfectoire du couvent de la Grande chartreuse (avant 1903)

 

Même si une mention postérieure indique que le « plan » est « faux », ce document donne une bonne idée de l’affectation des espaces à l’intérieur de l’enclos. Le « cloistre », ayant en son milieu la « fontaine » (le puits de Moïse) est formé des « jardains et chambres « des 24 religieux : chaque chartreux, en effet, dispose d’une maison avec son jardin attenant. Le « petit cloistre », desservant la salle du « chapitre », sert de cadre à la vie communautaire : la différence de proportion est d’ailleurs à l’image du partage du temps des religieux, qui vivent surtout une existence d’ermites. Pour le reste, verger, boulangerie, pressoir, potager, vigne, moulin, écurie, menuiserie, canal, laiterie permettent la subsistance de religieux à l’alimentation frugale.

 

 

 

2e moitié du XVIIIe siècle

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