Quand les chartreux habitaient la Chartreuse (page 20/23)
Pour 200.000 livres

 

 

 

La signature du Concordat par Napoléon, le 15 juillet 1801, par François Gérard. Palais de Versailles. Emmanuel Crétet, alors conseiller d’État et l’un des négociateurs du Concordat, est à l’extrême droite de la scène

 

La chartreuse est vendue nationalement à Emmanuel Crétet (1747-1809) pour la somme de 203.000 livres. Les « magnifiques tombeaux » des ducs et d’autres « décorations » en sont exceptés. L’adjudicataire ne pourra pas jouir du cimetière, en attendant que « la destruction des corps soit assez avancée pour qu’on puisse ordonner le transport des ossemens dans le cimetière de la ville. »

Ce spéculateur sera le grand démolisseur de la chartreuse, même si les ruines qu’il conserve entendaient donner un charme romantique au parc de sa villégiature. Ce protestant deviendra gouverneur de la Banque de France (1806), ministre de l’Intérieur (1807), puis comte de Champmol (1808). Ses héritiers vendent l’ensemble au Département, qui y établit l’asile départemental d’aliénés entre 1839 et 1844.

 

 

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1 Q 169

4 mai 1791

 


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