Guynemer, un as pour parrain (page 3/21)
As des as !

 

 

 

Le palmarès des as de l’aviation de chasse, arrêté au 11 novembre 1918.

 

 

Crédité au jour de sa disparition de cinquante-trois victoires certifiées – comprenant huit doublés, un triplé et un quadruplé – et de vingt-neuf probables, Georges Guynemer figurait à la première place au palmarès des as français, ce qui lui valait le titre envié d’as des as (titre qui échut, à sa mort, à Charles Nungesser, pilote de l’escadrille SPA 65). À la fin de la guerre, Georges Guynemer figurerait au deuxième rang des as français, ayant été rejoint et dépassé par le lieutenant René Fonck de l’escadrille SPA 103, titulaire de soixante-quinze victoires certifiées.

 

 

 

Collection de la base aérienne 102 de Dijon

 

 

 

 

Extrait d’un article consacré à Georges Guynemer donnant la liste des cinquante-trois victoires aériennes homologuées que l’as de guerre remporta entre le 19 juin 1915 et le 20 août 1917.

 

Page tirée de la revue hebdomadaire « La Guerre aérienne illustrée » fondée en novembre 1916 par le journaliste Jacques Mortane (1883-1939), spécialiste de l’aviation qui fut le confident de plusieurs as (parmi lesquels Georges Guynemer mais aussi Charles Nungesser et René Dorme).

 

 

 

 

Collection de la base aérienne 102 de Dijon

 

 

 

 

Les nombreuses décorations qui furent décernées au capitaine Georges Guynemer.

 

L’as s’était vu remettre les trois plus prestigieuses décorations françaises, qui sont la croix de la Légion d’honneur (ordre dont il fut fait chevalier fin 1915 avant d’être promu officier à la mi-1917), la médaille militaire et une croix de guerre qu’il portait « chargée » de plus de vingt palmes de bronze  correspondant à autant de citations à l’ordre de l’armée. L’as portait également de nombreuses médailles étrangères. S’il s’était vu remettre la croix de guerre belge et avait aussi été fait officier de l’ordre de Léopold (Belgique) et compagnon du Distinguished Service Order (Royaume-Uni), il avait également été décoré de la croix de l’ordre impérial et militaire de Saint Georges (Russie), de la croix de 2e classe de l’ordre de Michel le Brave (Roumanie), de l’épée de 4e classe de l’ordre de l’Étoile de Karageorge (Serbie), de l’ordre militaire de la Tour et de l’Épée de Valeur, Loyauté et Mérite (Portugal) et de l’ordre du prince Danilo Ier.

 

 

Collection de la base aérienne 102 de Dijon

 

 

 

 

 

 

Georges Guynemer, capitaine, en 1917.

 

Sur la poitrine de l’as, plusieurs médailles, parmi lesquelles les trois plus prestigieuses décorations françaises, alignées sous la cigogne métallique symbolisant l’escadrille SPA 3 : la croix de chevalier de la Légion d’honneur, la médaille militaire et la croix de guerre (dont le ruban, à la date de ce cliché, est déjà « chargé » d’une vingtaine de palmes de bronze correspondant à autant de citations à l’ordre de l’armée).

 

 

 

Collection de la base aérienne 102 de Dijon

 

 

 

Première page Page précédente Page 3 / 21 Page suivante Dernière page