Le jour de son exécution, Frédéric Henri Richard, président à mortier au parlement de Dijon (1750-1794), condamné comme agent des émigrés et contre-révolutionnaire, adresse des recommandations à sa famille, avec laquelle il entretient d’ailleurs une correspondance fournie depuis sa prison. « Je prie ma mere ma sœur et ma femme de payer autant qu’il dependra d’elles les interest que je dois a des personnes peuvres pour des billets sous seing privé dont elles seront evincées. Ce 10 avril 1794. » Et au dos on peut lire « recommandation de mon fils de mon cher enfant qui est au cielle ». Touchants témoignages d’un souci de justice à l’égard de pauvres que sa mort pourrait léser, et du souvenir de son fils mort jeune. 145 J 5
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