La mémoire de Jules
1916-2015
La mémoire de Jules et la Nation.
En effet, depuis juillet 1916, la dépouille de Jules Baudouin repose dans la tombe 114 de la nécropole nationale de Belleray, au sud de Verdun, avec 1234 autres soldats, en bordure de la Meuse, d’où il était parti pour le front le 4 juillet.
Situé à l’écart des grands champs de mémoire de Verdun, comme Douaumont ou Vaux, ce cimetière calme et boisé est entretenu par la Nation.
Cette même Nation a reconnu Jules, à titre posthume, au rang de Chevalier de la Légion d’Honneur.
Dès 1919, les Français se rendent sur les champs de bataille et les cimetières de la Grande Guerre, en pèlerinage. Michelin édite un guide spécifique pour leur détailler les lieux de mémoire de Verdun, toujours très fréquentés en 2015.
De 2014 à 2018, le Comité du centenaire de la Grande Guerre a la charge de valoriser la mémoire et l’histoire de ces héros, ce qui permet à différentes organisations de perpétuer le souvenir des poilus, comme le Cercle Généalogique de Côte-d’Or.
La mémoire de Jules et sa commune.
Avec 15 de ses habitants morts pour la France, Boussenois paye un très lourd tribut à la Grande Guerre.
Immédiatement, comme la plupart des communes françaises, elle a rendu hommage à ses habitants morts pour la France en finançant et inaugurant son monument aux morts en 1920, suivi d’une plaque en leur hommage dans l’église paroissiale.
Tous les 11 novembre, une partie de la commune se recueille devant ce monument, à la mémoire de Jules et de ses camarades.
La mémoire de Jules et sa famille.
La cantine réglementaire de Jules qui l’accompagnait durant ses déplacements et contenait ses effets, comme pour tous les officiers, a été restituée à ses parents avec certains de ses objets personnels.
La famille a conservé « la malle du Jules », son portrait en pied, ses citations et médailles comme autant de « reliques». Par eux, Jules occupe toujours une chambre de la maison de famille.
Le souvenir de ce héros familial, sacrifié en pleine ascension sociale, se transmet de génération et génération avec un certain mystère, jusqu’à ce jour de 2015.
Photographie de la tombe 114 de la nécropole nationale de Belleray, dans la banlieue sud de Verdun, 2015 Depuis juillet 1916, Jules Baudouin repose ici avec 1234 autres soldats, en bordure de la Meuse, d'où il était parti pour le front le 4 juillet. Collection privée |
Cantine réglementaire de Jules, 1916 Cette malle accompagnait les officiers durant leurs déplacements et contenait leurs effets. Elle a été restituée à ses parents avec certains de ses objets personnels. La famille a conservé « la malle du Jules » comme une « relique ». Collection privée
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Photographie de l'inauguration du monument aux morts de Boussenois, 1920
Immédiatement, la communauté nationale a rendu hommage à ses enfants morts pour la France.
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Photographie du monument aux morts de Boussenois, 2015
Reproduction, Collection privée |
Photographie de la plaque en hommage aux habitants morts pour la France, dans l'église de Boussenois, 2015 |
Guide Michelin, 1937 Dès 1919, les Français se rendent sur les champs de bataille et les cimetières de la Grande Guerre, en pèlerinage. Ce guide leur détaille les lieux. > consulter l'intégralité du guide Collection privée |
Cahier du cercle généalogique de Côte-d'Or, numéro M32, 2014 Différentes organisations perpétuent la mémoire des poilus. ADCO |
Médaille de Chevalier de la Légion d'Honneur, 1916 Jules a été élevé à titre posthume au grade de chevalier de la Légion d'Honneur. Collection privée |
Recueils de vues du champ de bataille de Verdun, édités dès 1919. Les visiteurs, rapidement nombreux à parcourir ces lieux pour rendre hommage aux combattants morts ou vivants et chercher à comprendre ce conflit, achetaient ces petits carnets de photographies. > consulter le carnet "Ce que j'ai vu à Vaux" > consulter le carnet "Tavannes" > consulter le carnet "Le champ de bataille, la ville Verdun" Collection privée |
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