Jules et Marius, deux Côte-d'Oriens dans la grande guerre (page 11/15)
Marius - La vie quotidienne au front

 

La vie quotidienne au front

 

 

L’art des tranchées

L’art des tranchées apparaît aussi sous le nom de l’artisanat de tranchée, appelé aussi « Art du Poilu ».

Il constitue une activité spécifique de la Première Guerre mondiale. Il apparaît avec la guerre de position dans les abris de tranchées mais aussi à l’arrière pendant les temps de repos. Il est le produit du travail des soldats en activité, des blessés et aussi de prisonniers de guerre.

Les matériaux les plus divers sont utilisés et détournés de leurs fonctions initiales : laiton et cuivre des douilles, fragments d’armes et bois principalement.

La plupart du temps ces objets sont fonctionnels : des coupe-papiers comme c’est le cas ici, des briquets, des vases, des lampes en cuivre. Mais d’autres n’ont qu’une valeur décorative ou symbolique. Les représentations ont un rapport avec la guerre avec des dates, des lieux de bataille, des noms de régiment. Ils ne sont pas signés.

Pour aller plus loin, Nicholas J. Saunders, Trench Art: A Brief History & Guide, 1914-1939 Pen & Sword Books Ltd


 

Art des tranchées

 

- Pièce de droite : modèle de la croix de guerre avec les inscriptions des années passées au front.

- Pièce de gauche : fleur sur socle. Inscription « Bonne année 1917 » avec au cœur, entremêlées, les initiales de Marius Jayer. Sur le socle inscription 407e d’infanterie 1ère compagnie de mitrailleuses.

- Coupe-papier avec inscription « souvenir de la chapelle Argonne »

> voir l'inscription en détail

Collection privée

 

 

 

Jeu de cartes et son étui

 

Collection privée

 

 

 

Justice militaire : procès-verbal du 11 novembre 1917

Interrogatoire d’un soldat de 1ère classe qui sous l’emprise de l’alcool a manifesté de « l’exaltation ».

 

Collection privée

 

 

 

 

Lampe de poche

 

Collection privée

 

 

 

 

Boite à pansements

« Dans toutes les armées, les soldats étaient équipés de pansements individuels, dont les modèles se perfectionnèrent pendant la guerre. Le blessé devait, si son état le lui permettait, ouvrir son paquet de pansements et appliquer la compresse sur sa blessure. Sinon, c’était à ses camarades ou aux gradés d’effectuer ce premier geste, destiné à arrêter l’hémorragie ».

Source : Encyclopédie de la Grande Guerre 1914-1918, sous la direction de Stéphane Audouin-Rouzeau et Jean Jacques Becker, 2004

Collection privée


 

 

 

Boîte à boutons

 

Collection privée


 

 

 

Étui à lunettes

 

Collection privée

 

 

 

 

Longue vue et son étui

 

Collection privée

 

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