Pionnier de la Résistance. Le réseau Grenier-Godard (1940-1942)
Présentation

 

Dès 1940, la famille Grenier-Godard initie, constitue et encadre des actions clandestines. Destin singulier que celui de ce réseau pionnier, né dès 1940, d’une ampleur considérable et dissous en 1942. On estime à 8 000 le nombre de personnes passées par le réseau en deux ans. Il se constitue dans l’ombre au 43, rue Saumaise. La famille qui y vit, composée de Blanche, de son époux Alphonse et de leurs deux fils René (né en 1925, mort en déportation en 1945) et Jean (né en 1929, qui sera présent à l'inauguration avec sa famille), a résisté dès le début de l’Occupation contre l’invasion et l’idéologie meurtrière nazies. Le réseau mène des actions concrètes et rend possible l’évasion de prisonniers de guerre français et belges par le renseignement, l’hébergement et le ravitaillement. Le réseau Grenier-Godard est dirigé par une femme, aidée de ses fils mineurs.

Dimitri Vouzelle, professeur agrégé, docteur en histoire, en charge du service éducatif des Archives départementales de la Côte-d'Or, a mené l'enquête durant trois ans pour reconstituer ce réseau. Il en résulte une exposition et un livre consacrés à l'histoire et à la mémoire de cette singulière aventure oubliée. L'exposition, visible aux Archives départementales du 19 septembre 2022 à janvier 2023, est en effet accompagnée de la publication d'un ouvrage publié aux Éditions universitaires de Dijon, à paraître le 13 septembre 2022.

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