Aux sources de l'histoire de Santenay (page 10/12)
Chapelle Saint-Martin

 

Vente comme bien national de la « chapelle » Saint-Martin (lieu-dit aux Pasquiers) à Jean-Antoine Gay

J.-A. Gay avait déjà acheté, l’année d’avant, la chapelle Saint-François. Il s’agit ici de la première église de Santenay. L’acte de vente comprend l’expertise contradictoire d’Étienne Cattin et de Louis Monnot. La chapelle fait 45 pieds de long sur 20 de large ; une balustrade sépare la nef de l’autel de pierre orné de quelques figures de plâtre : ce sont ces statues qui viendront orner l’église Saint-Jean après la démolition de la chapelle Saint-Martin. À propos de ces statues les experts se sont trompés. Les statues avaient été badigeonnées de plâtre et étaient blanches... ou grises compte tenu de la saleté. Elles sont restées des décennies ainsi dans l'église de Saint-Jean et l’on a des  photos d'elles où on les croirait en plâtre. Quand elles ont été restaurées, on a découvert qu'elles étaient en bois polychrome et que le badigeon blanc avait protégé la polychromie. Ces statues en bois polychrome ont été classées monument historique et sont exposées dans l'église de Saint-Jean.

À la chapelle est liée une petite maison de deux pièces, appelée le Vicariat de Santenay, et son jardin.

1er ventôse an V (19 février 1797)

1 Q 458 (n° 2559)

Première page Page précédente Page 10 / 12 Page suivante Dernière page