La Belle Epoque en Côte-d'Or (page 3/11)
Les conditions de vie avant 1914

Dijon – Place Darcy
Jet d'eau de la Place Darcy

Photo de Rémy Gorget
Archives départementales de la Côte-d’Or, 29 Fi 55

 

Peut-on parler véritablement d’une amélioration  du niveau de vie  qui serait une caractéristique de la « Belle Epoque » ?


La question du logement est particulièrement éclairante.  Le nombre de plaintes, déposées au bureau d’hygiène et d’assistance de la ville de Dijon par des locataires, pour logements insalubres, est important. En 1910, ce sont 69 affaires qui ont été examinées pour la seule ville de Dijon.

Logement insalubre
Dossier Gauthier, rue des Roses à Dijon


1905-1906
Archives départementales de la Côte d'Or, M7pII/2

 

Décret municipal du 15 janvier 1909  sur l’obligation du badigeonnage des façades et murs de clôture à Dijon

janvier 1909
Archives départementales de la Côte d'Or, M7pII/3
Badigeonnage des façades
et murs de clôture

Lettre du maire de Dijon au Préfet de la Côte-d'Or relative à la remise en
état des façades et murs de clôture

17 décembre 1908
Archives départementales de la Côte d'Or, M7pII/3

Eau potable
Décision municipale concernant le puits de monsieur Lombard, rue St Honoré à Dijon

2 février 1910
Archives départementales de la Côte d'Or, M7pII/3

 

L’alimentation en eau potable a nécessité de nombreux travaux. La ville de Dijon est traversée par deux cours d’eau, l’Ouche et le Suzon, ce dernier étant couvert depuis longtemps. Au bord de l’Ouche, des moulins et des tanneries se sont installés. Il faut attendre le milieu du XIXe siècle pour que de véritables préoccupations sanitaires quant à la qualité de l’eau s’imposent à la municipalité. L’ingénieur en chef du département, Henry Darcy lance les travaux de captage du Suzon en 1839. Le 6 septembre 1840, les eaux de la source du Rosoir se déversent dans le château d’eau de la place Darcy.

 

Dijon – Les bords de l'Ouche
Rue Hoche

Plaque de verre
Collection privée Cunin

 

Une canalisation de 13 kilomètres depuis le captage du Rosoir, près de Messigny, jusqu’à Dijon a permis aux dijonnais de boire enfin de l’eau potable. Mais très vite, cette source du Rosoir ne suffit plus. C’est pourquoi, le conseil municipal de Dijon vote, le 26  février 1897, le projet de captage et d’adduction de la source de Morcueil, sur la commune de Fleurey-sur-Ouche, à 17 km de Dijon.

En avril 1904, l’eau de Morcueil est distribuée en ville.

Une série de photographies de l’époque, sans nom d’auteur, nous montre les importants travaux entrepris pour amener l’eau de Morcueil jusqu’au réservoir de Chèvre-Morte à Talant.

 

Les travaux d’adduction d’eau
De Morcueil, commune de Fleurey-sur-Ouche, à Talant, travaux d'adduction d'eau le long de la vallée de l'Ouche, et probablement destinés à alimenter la ville de Dijon


Photographies, XIX-XXe siècles
Archives départementales de la Côte-d’Or, 8 Fi 22

Cliquer sur l'image pour visualiser toutes les photographies des travaux exposées

 

 

 


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