Le procureur des Templiers pour leurs affaires européennes (l’acte dit : « citramarines », c’est-à-dire qui ne concernent par la Terre sainte), nommé Gerbert, et le prieur de Grancey, se mettent d’accord sur les modalités de mariage des hommes et des femmes qui sont sous leur dépendance seigneuriale : si un homme de Grancey épouse une femme de Bure-les-Templiers, la femme et leurs descendants seront de Grancey. Inversement, si un « homme des Templiers » épouse « une femme des moines », la femme et leurs héritiers « seront des Templiers ». Mais si une femme est redevable d’un cens (redevance seigneuriale) au moment de son mariage, elle le paiera à son seigneur d’origine.
L’acte était copié deux fois sur le même parchemin, les deux textes étant séparés par un mot écrit en capitales : CYROGRAPHUM, qui est ici coupé en deux. L’acte ici présenté est le « bout » des Templiers. La correspondance du mot coupé en deux, quand on raboute les deux morceaux, atteste la validité de la transaction. Ce mode de validation, qui s’ajoutait au scellement (les sceaux ont disparu des deux queues de parchemin) s’appelle, précisément, un chirographe.
ADCO, 111 H 1156
1190
Procès entre Marie de Neuchèze, héritière de ses oncle Jacques de Neuchèze évêque et comte de Châlons, Jacques comte de Neuchèze et Bénigne de Neuchèze abbé de Saint-Savin, d’une part, et Pierre Joseph Vernier, qui lui dispute l’héritage de ses oncles dont il se prétend créancier.
ADCO, 3 F 124
1680
Les plaintes réciproques de Pierre-Antoine Tournier, curé, et de Claude Daurelle, recteur d'école (mais aussi chantre à l’église et sergent – c’est-à-dire huissier – de la justice seigneuriale), remplissent tout un dossier dans les archives du diocèse. Les deux hommes s’insultent ; le chantre se fait malin plaisir de faire dérailler le curé à l’office ; le curé se sert de son neveu pour menacer le chantre.
ADCO, G 19
1738-1740
On trouve souvent, dans les fonds privés familiaux (comme ici dans le fonds Fyot de Mimeure), des pièces isolées non identifiables. On les conserve par principe, et aussi parce qu’elles sont belles et que l’œil d’un historien d’art ou d’un menuisier pourra peut-être, un jour, les identifier…
123 J 133
XVIIIe siècle
Au milieu du XVIIIe siècle, les États de Bourgogne font lever le plan des routes royales, dont l’entretien est à leur charge. Il en résulte une magnifique série de plans, où le bâti, autour de la route, est représenté très précisément en rose. Ici la route passe à Morteuil (en Côte-d’Or, où elle s’appelle aujourd’hui la D 18) puis à Demigny (en Saône-et-Loire où elle s’appelle aujourd’hui la D 19). Merceuil qui n’est pas sur le plan est tout de même représenté dans la marge, en vue cavalière à l’encre noire. L’autoroute A 6 a profondément changé la physionomie de ce coin de Bourgogne.
ADCO, C 3883/1, planche n° 42
Millieu du XVIIIe siècle
Plan du cimetière de Bouze-lès-Beaune, pour servir à la réparation de la clôture. La délibération du 26 février 1855 est éloquente : le maire insiste sur l’urgence des travaux ; en effet, « les habitants ne sauraient, sans un profond sentiment de peine, voir les pourceaux se repaître des ossements de leurs ancêtres en profitant du désastre du cimetière ». En 1899, les murs du cimetière sont démolis, et des murs sont construits pour le nouveau cimetière, route de Beaune, par François Raynaud, entrepreneur à Puligny-Montrachet.
ADCO, 6 Z 2 o 34
18 juillet 1854
Acte du mariage, à Pagny-la-Ville, d’Arthur Dumilieu, marchand de bestiaux et fils de marchand de bestiaux, avec Alice Armande Rémond, fille d’un marchand de bestiaux.
ADCO, 2 E 473/19
3 octobre 1911
Fiche matricule d’Arthur Dumilieu (1882-1967). Il a accompli son service militaire de 1903 à 1906 au 146e Régiment d’infanterie, et a été rappelé pour la guerre, qu’il a faite au 27e RI entre 1914 et 1919.
ADCO, 1 R 2390, matricule 1137
Lettre de Maurice Marceau acceptant son élection comme membre associé de l’Académie des Sciences, Arts et Belles-lettres de Dijon. Cette institution, qui existe alors depuis deux siècles, va depuis, gaillardement, vers son troisième centenaire.
ADCO, 128 J 23
30 avril 1939
Première page | Page précédente | (1 page disponible) | Page suivante | Dernière page |