Des archives pour les tonneaux : un choix de documents (page 1/2)
Documents présentés

 

Achat de 30 queues neuves par le châtelain d’Avallon et Pierre-Perthuis (Yonne)
Pour le vin du duc, son châtelain achète 30 queues : 15 renforcées et 15 « dancenirois » ; 24 achetées à Jehannot Mathier, et 6 au tonnelier de Saint-Père-sous-Vézelay.
1361
B 2971, f. 10 v.
Les tines, les vaisseaux, les fûts, les queues, les sailles et les greauls de la comtesse Marguerite de Bourgogne
Le compte du bailliage d’aval (Dole) recense les dépenses et les recettes de la comté de Bourgogne. « Madame » y désigne Marguerite, comtesse de Bourgogne. À la rubrique « tonneliers », il n’est pas question seulement de vin, mais de tout ce qu’un tonneau peut contenir : la « tine » pour les céréales ; les « tines et vaisseauls » (tonneaux et foudres) pour les vins de la vendange 1369 ; les « sailles et greauls de sappin de Madame pour pourter ès vignes a recueillir les partaiges de Madame et pour pourter vin et vandanges ès celiers de madicte Dame ».
Les livres de comptes sont des sources primordiales pour l’histoire de la tonnellerie : on y trouve le nom des tonneliers, le nom des tonneaux, leur prix, et le détail des travaux demandés aux tonneliers : « redacier et rappoillier » les tines ; « retaillier » les fûts ; « relier » les seaux.
1370
B 1433, f. 39
Achat de cercles et d’oisières pour le vin du duc à Saint-Romain
Le compte d’Hervier de Molins, capitaine et châtelain de Saint-Romain mentionne l’achat de 120 « cercles » et « d’oisières » achetés de Guinot Gersot, de Saint-Romain, pour « reloyer a plain » les vins des vendanges 1385.
1384-1385
B 5910/1, f. 22v
Achat par l’abbaye Saint-Étienne de Dijon de tonneaux neufs pour les vins des vendanges de 1539
Le receveur de l’abbaye achète des queues, des muids et des feuillettes (neufs ou vidangés), pour la somme totale de 46 livres 4 sous tournois.
1539
G 457, f. 70v
Achat de tonneaux par l’abbaye Saint-Étienne de Dijon
Le pitancier de l’abbaye paye 5 livres 7 sols pour le « relyemant » des tonneaux, pour l’achat de « secles » et de « onzieres » et pour la peine des tonneliers qui ont « descendu et visitez lesdits vins et mys secles a plusieurs foys ».
1559
G 569, f. 259
Procès entre Jean Charleul, vigneron à Paris-l’Hôpital (Saône-et-Loire), et Jean Gautard, hôte à Autun, à propos de l’exécution d’un marché de tonneaux
Les tonneaux sont « manifestement deffectueux », selon Gautard. Les pièces du procès sont réunies dans un sac de toile, ancêtre de notre dossier.
1657-1658
32 F 948
Procès-verbal de visite des bâtiments que Claude Amiot, tonnelier à Ahuy, a acquis aux enchères après la mort d’Antoine Durand
Le bâtiment est en très mauvais état. Le fonds dont fait partie ce document rassemble, entre autres, des documents relatifs aux vignerons d’Ahuy, Fontaine et Talant entre le XVIIe et le XVIIIe siècles.
19 novembre 1692
179 J (en cours de cotation)
Pétition présentée par les « tonneliers et gourmets de la ville de Dijon » à l’administration du département de la Côte-d’Or pour le rétablissement de jaugeurs assermentés
La suppression des corporations avait entraîné la fin du système de contrôle qualitatif et quantitatif des vins. Cette libéralisation avait logiquement provoqué des « malversations ». Les tonneliers dijonnais (Reverchon, Accard, Mongin, Baudrey, Thoridenet, etc.) réclament au pouvoir révolutionnaire un système de contrôle par des jaugeurs assermentés.
Juillet-août 1792
L 589
Tableau du prix auquel se sont vendus les tonneaux tant neufs que vieux à Boux-sous-Salmaise entre 1785 et 1792
La France est en guerre, la Terreur fait encore rage, les autorités ont plafonné le prix des denrées (loi sur le maximum). Elles ont besoin de connaître, notamment, le prix auquel se sont vendues, dans les années qui viennent de s’écouler et dans chaque commune, les queues et les feuillettes, en fonction des jauges ou mesures locales (Beaune ou Auxerre) et de l’ancienneté du tonneau (neuf, après le premier vin, vieux).
16 thermidor an II (3 août 1794)
L 2243
Vol d’un tonneau de vin par des « terroristes » à Saint-Bris-le-Vineux (Yonne)
Les « terroristes » recherchés par la police de Vichy sont évidemment des résistants, qui présentent d’ailleurs un bon de réquisition. Les combats entres résistants et troupes d’occupation s’intensifient au début de l’été 1944 ; les combattants ont besoin de boire, de manger et de fumer.
21 juin 1944
1072 W 14/5246

Achat de 30 queues neuves par le châtelain d’Avallon et Pierre-Perthuis (Yonne)

 Pour le vin du duc, son châtelain achète 30 queues : 15 renforcées et 15 « dancenirois » ; 24 achetées à Jehannot Mathier, et 6 au tonnelier de Saint-Père-sous-Vézelay.1361

B 2971, f. 10 v. 


 

Les tines, les vaisseaux, les fûts, les queues, les sailles et les greauls de la comtesse Marguerite de Bourgogne

 
Le compte du bailliage d’aval (Dole) recense les dépenses et les recettes de la comté de Bourgogne. « Madame » y désigne Marguerite, comtesse de Bourgogne. À la rubrique « tonneliers », il n’est pas question seulement de vin, mais de tout ce qu’un tonneau peut contenir : la « tine » pour les céréales ; les « tines et vaisseauls » (tonneaux et foudres) pour les vins de la vendange 1369 ; les « sailles et greauls de sappin de Madame pour pourter ès vignes a recueillir les partaiges de Madame et pour pourter vin et vandanges ès celiers de madicte Dame ».Les livres de comptes sont des sources primordiales pour l’histoire de la tonnellerie : on y trouve le nom des tonneliers, le nom des tonneaux, leur prix, et le détail des travaux demandés aux tonneliers : « redacier et rappoillier » les tines ; « retaillier » les fûts ; « relier » les seaux.1370

B 1433, f. 39 

 



Achat de cercles et d’oisières pour le vin du duc à Saint-Romain

 
Le compte d’Hervier de Molins, capitaine et châtelain de Saint-Romain mentionne l’achat de 120 « cercles » et « d’oisières » achetés de Guinot Gersot, de Saint-Romain, pour « reloyer a plain » les vins des vendanges 1385.1384-1385

 

B 5910/1, f. 22v 




Achat par l’abbaye Saint-Étienne de Dijon de tonneaux neufs pour les vins des vendanges de 1539

 
Le receveur de l’abbaye achète des queues, des muids et des feuillettes (neufs ou vidangés), pour la somme totale de 46 livres 4 sous tournois.1539

 

G 457, f. 70v



Achat de tonneaux par l’abbaye Saint-Étienne de Dijon

 
Le pitancier de l’abbaye paye 5 livres 7 sols pour le « relyemant » des tonneaux, pour l’achat de « secles » et de « onzieres » et pour la peine des tonneliers qui ont « descendu et visitez lesdits vins et mys secles a plusieurs foys ».1559

 

G 569, f. 259



Procès entre Jean Charleul, vigneron à Paris-l’Hôpital (Saône-et-Loire), et Jean Gautard, hôte à Autun, à propos de l’exécution d’un marché de tonneaux

Les tonneaux sont « manifestement deffectueux », selon Gautard. Les pièces du procès sont réunies dans un sac de toile, ancêtre de notre dossier.1657-1658

 

32 F 948



Procès-verbal de visite des bâtiments que Claude Amiot, tonnelier à Ahuy, a acquis aux enchères après la mort d’Antoine Durand

Le bâtiment est en très mauvais état. Le fonds dont fait partie ce document rassemble, entre autres, des documents relatifs aux vignerons d’Ahuy, Fontaine et Talant entre le XVIIe et le XVIIIe siècles.19 novembre 1692

 

179 J (en cours de cotation)

 



Pétition présentée par les « tonneliers et gourmets de la ville de Dijon » à l’administration du département de la Côte-d’Or pour le rétablissement de jaugeurs assermentés

La suppression des corporations avait entraîné la fin du système de contrôle qualitatif et quantitatif des vins. Cette libéralisation avait logiquement provoqué des « malversations ». Les tonneliers dijonnais (Reverchon, Accard, Mongin, Baudrey, Thoridenet, etc.) réclament au pouvoir révolutionnaire un système de contrôle par des jaugeurs assermentés.Juillet-août 1792

 

L 589

 


 

 

Tableau du prix auquel se sont vendus les tonneaux tant neufs que vieux à Boux-sous-Salmaise entre 1785 et 1792

 
La France est en guerre, la Terreur fait encore rage, les autorités ont plafonné le prix des denrées (loi sur le maximum). Elles ont besoin de connaître, notamment, le prix auquel se sont vendues, dans les années qui viennent de s’écouler et dans chaque commune, les queues et les feuillettes, en fonction des jauges ou mesures locales (Beaune ou Auxerre) et de l’ancienneté du tonneau (neuf, après le premier vin, vieux).16 thermidor an II (3 août 1794)
 

L 2243

 



Vol d’un tonneau de vin par des « terroristes » à Saint-Bris-le-Vineux (Yonne)

 
Les « terroristes » recherchés par la police de Vichy sont évidemment des résistants, qui présentent d’ailleurs un bon de réquisition. Les combats entres résistants et troupes d’occupation s’intensifient au début de l’été 1944 ; les combattants ont besoin de boire, de manger et de fumer.21 juin 1944

 

1072 W 14/5246

 


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