La négation de l'homme dans l'univers concentrationnaire
Présentation

Concours national de la résistance et de la déportation 2017

« La négation de l’homme dans l’univers concentrationnaire »

 

 

 

Documents des Archives départementales de la Côte-d’Or

 

Au printemps 1945, alors que les Alliés avancent en territoire allemand, les camps de prisonniers et les camps de concentration sont libérés les uns après les autres[1]. A partir de la fin du mois d'avril, des trains rapatrient tous ceux dont l'état physique le permet.

Suivant les instructions données par le commissaire divisionnaire de Dijon, « chaque arrivée de convoi donne lieu à l'établissement en deux exemplaires d'un compte rendu »[2]. Ces documents, établis systématiquement par des fonctionnaires des Renseignements généraux, donnent des détails pris sur le vif de la vie concentrationnaire. Il s'agit d'interviews faites à la descente des trains en gare de Dijon ou au retour des déportés dans leur ville d'origine. Ils comportent parfois des erreurs concernant l'orthographe des noms de lieux, mais ils rendent compte des sentiments des rapatriés et constituent un témoignage de la négation de l'homme dans l'univers concentrationnaire.



[1] Annette Wieviorka, 1945, La découverte, Seuil, Paris, 2015.

[2] ADCO, 40 M 264, note manuscrite du 25 avril 1945.

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